Résumé de 21 jours de voyage au Népal

Le Marathon de l’Everest 2010 : ce que Christian en a retenu !

 

Jeudi 13 mai 2010, nous, Christine et moi, décollons de Roissy C.D. pour Katmandou. Je suis inscrit pour le Marathon de l’Everest et Christine m’accompagne pendant le trek d’acclimatation.

Notre voyage se décompose en 2 jours de visite de Katmandou puis transfert en avion à Lukla (2800m) pour le début d’un trek de 12 jours qui va nous permettre de nous acclimater à l’altitude. Pendant cette grosse randonnée, nous allons monter progressivement jusqu’au Camp de Base de l’Everest (5364m) que connaissent bien tous les alpinistes qui veulent tenter le sommet. Le 29 mai à 7h00, c’est le départ du Marathon (42,195kms) qui nous ramène à Namché Bazar (3440m), jolie ville Sherpa. Il reste 2 jour pour regagner Lukla, à pied bien sur et 2 jours de repos et visite dans Katmandou.

 

Le Marathon, c’est 136 coureurs (hommes et femmes) mais seulement une trentaine de non Népalais, ceux qui constituent le groupe de trekkeurs. Il y a aussi dans ce groupe, quelques accompagnateurs, qui ne font que la randonnée et ne participent pas à la course. Christine s’est décidée au dernier moment à rejoindre le clans des coureurs et va donc tenter de terminer son premier marathon sur un terrain très hostile à la course à pieds. En effet, l’altitude (entre 3300m et 5300m), le cumul des dénivelés, et le mauvais état du chemin, avec parfois pas de chemin du tout (le début de la course se fait sur le glacier puis dans des éboulis) rendent cette course très difficile.

 

Le trek se passe assez bien, malgré quelques maux de tête et nausées, dus à l’altitude. L’ambiance au sein du groupe est très bonne et les paysages sont magnifiques. Chaque jour, nous marchons entre 4 et 6 heures. La veille de l’arrivée au camp de base, Christine et moi ajoutons « l’option » : sommet du Kala Pattar (5543m), notre record personnel d’altitude. La veille du départ, au camp de base, nous avons une journée de repos que nous employons à faire de nombreuses photos.

 

Pour résumer le Marathon, je dirais que sa principale difficulté c’est l’altitude, qui rend tous les efforts beaucoup plus difficiles. Le trek d’acclimatation permet de supporter cette altitude pour la marche et la vie de tous les jours, mais pour courir, surtout sur ce genre de terrain, ce n’est pas suffisant. Le souffle est court dans les montées et le pied moins sûr dans les descentes techniques. Je termine en 8h48mn, très loin du premier (un Népalais) qui boucle le trajet en 3h41mn. Christine termine, elle aussi, en 11h00, une belle performance, compte tenu de sa préparation.

 

Le lendemain de la course, il faut remettre le sac et reprendre le chemin de Lukla, que nous rejoignons en 2 jours. Puis nous avons encore 2 journées de libre dans Katmandou avant de reprendre l’avion pour Paris.

 

Pour terminer, le trek est magnifique, pour la vue, l’ambiance, la découverte du Peuple Népalais, … La course, ce n’est pas la plus dure que j’ai faite (elle ne fait que 42km) mais dans les 3 ou 4 les plus difficiles de ma liste.

En conclusion, c’est une superbe expérience, que je recommande à tout coureur ayant une solide expérience de la montagne.

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